samedi 14 août 2010

Mount Pleasant: The Flood

mount pleasant

Comme à l'accoutumée avec Jonathan Phillips, son bien nommé The Flood est une aubaine pour écrire tout et son contraire à propos de Mount Pleasant. Ce LP digital, à nouveau très dense et mouvementé, permet cette fois de saisir le Néo-Zélandais titubant entre des exercices d'electronica minimaliste à forte teneur émotionnelle (Permanent Vacation) et des expérimentations plus revêches (Saint Sebastian, Metal Version For Tobias J. Brockies, Shrines), hermétiques et souvent dangereuses. Offre la possibilité de le voir badiner au milieu d'échappées krauty (Roman Empire) et tropicales (Zimbabwe Cock Fight II). De se languir au son de dubs en apesanteur (Real Riddims (Demo #6), Secrets Riddim).

On y découvre un Jonathan Phillips aux prises avec certaines de ses obsessions musicales. Oscillant entre un hommage poli à Stevie Nicks et Fletwood Mac (Sara) et une reprise de I'm On Fire, noire jusque dans ses tréfonds, de son héro Springsteen. La route empruntée par Phillips sur The Flood apparaît sinueuse mais souvent jalonnée d'embardées réjouissantes. A l'image de Distance ou In the City. Et surtout, Mount Pleasant nous laisse sur une sorte de miracle pop avec In Dreams Final. Comme la reprise de Roy Orbison qu'elle est. Mais également comme une chanson hantée déformée par un rictus béât.








Télécharger librement toute la discographie de Mount Pleasant sur son blog.



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